Lancement d’une plateforme unique de candidature en master en 2023
À partir de cette année, la candidature en master se fait sur une plateforme unique, dont le nom n’est pas encore défini, afin de simplifier la démarche pour les étudiants. Les universités ont jusqu’au mois de février pour y intégrer leurs formations, en vue de la réception des premiers dossiers dès le 1er mars 2023.
Un fonctionnement destiné à faciliter le processus pour les candidats
Le dossier commun à remplir sur la plateforme comprend tous les éléments classiques : relevés de notes, baccalauréat, CV, lettre de motivation, particularités du profil (bourse, talents artistiques spécifiques, pratique du sport de haut niveau, situation de handicap). Chaque établissement peut sélectionner des pièces additionnelles dans une liste prédéfinie : un certificat de langues ou la précision du niveau pour un master management international, book pour un master en art, etc.
Le dépôt de dossiers est ouvert entre le 1er mars et le 3 avril, puis les commissions pédagogiques procèderont à leur étude entre le 7 avril et le 12 juin. Les candidats sont susceptibles de passer des examens écrits ou oraux durant cette période. La publication des résultants est prévue pour le 19 juin. L’étudiant doit sélectionner le master auquel il souhaite s’inscrire dans les trois jours.
Après cette étape, des places doivent se libérer, permettant l’envoi de nouvelles propositions pour certains étudiants, qui disposent alors de 24 heures pour valider la formation retenue. Considérant la brièveté du délai, un recours sera possible pour un étudiant n’ayant pas répondu dans les temps, notamment faute de possibilité de se connecter.
La phase complémentaire est supprimée, mais les nombres de vœux pour les masters en formation initiale et les masters en alternance augmentent à 15 chacun. Cependant, en 2024, une phase complémentaire pourrait être instaurée, avec une diminution du nombre de vœux à 10 par type de master.
Enfin, les vœux ne sont pas hiérarchisés, au contraire de Parcoursup. Sur ce point, les avis de la fédération d’associations étudiantes (Fage) et France universités divergent, la première étant favorable, l’autre privilégiant une hiérarchisation afin d’accélérer l’attribution des places. Des groupes de travail suivent la mise en place de l’outil afin de l’améliorer continuellement.
Les avantages de la mise en place d’une plateforme centralisée
Le personnel des établissements supérieurs se retrouve avec un surcroit de travail pour intégrer leurs masters sur la plateforme. Toutefois, selon Guillaume Gellé, vice-président de France universités, « cet outil devrait ensuite les simplifier la tâche pendant la phase de candidature ».
Guillaume Gellé estime que cette organisation permettra d’« optimiser l’affectation et le nombre de places », y compris dans les cursus les plus prisés. Aucune place non attribuée ne risque plus d’être bloquée en raison de l’oubli par certains candidats de se désinscrire à l’issue de leur choix définitif. Dès le 15 juillet, les universités devraient ainsi avoir la liste de leurs futurs étudiants pour la rentrée 2023.
Une diminution des saisines auprès des rectorats est ainsi attendue. Le cas échéant, les procédures peuvent commencer dès le 19 juin pour les étudiants refusés de tous les cursus qu’il a demandés. De même, en l’absence de réponse jusqu’au 4 août, le candidat peut se considérer comme refusé et se lancer dans une saisine.
