Mines Saint-Étienne : une prépa ingénieur-santé dès 2025

Publication le 10/12/2024 | MAJ le 10/12/2024
Mines Saint-Étienne : une prépa ingénieur-santé dès 2025

À partir de septembre 2025, Mines Saint-Étienne inaugure un programme inédit pour les étudiants post-bac : le Cycle Préparatoire Diplômant en Ingénierie et Santé (PDIS).

Ce cursus novateur prépare à la fois aux écoles d’ingénieurs et aux études de médecine, offrant une alternative ambitieuse aux classes préparatoires traditionnelles et aux licences PASS ou L.AS.

Un cursus unique et diplômant

Le PDIS se distingue par sa double finalité : permettre aux étudiants d’intégrer les écoles du groupe Institut Mines-Télécom ou d’accéder à la deuxième année de médecine. Ce cycle de deux ans débouche sur deux diplômes :

  • Un diplôme d’établissement de Mines Saint-Étienne.
  • Une licence Sciences pour la Santé, délivrée par l’Université Jean Monnet.

Bien que ce programme ne remplace pas une licence santé (PASS), il offre une solide formation en biologie et santé, combinée à des enseignements en sciences de l’ingénieur, mathématiques et physique.

Pour s’inscrire, les candidats devront avoir choisi des spécialités spécifiques au lycée :

  • SVT et mathématiques, ou SVT et physique-chimie.
  • La combinaison mathématiques et physique-chimie sera également acceptée.

Les inscriptions se feront via Parcoursup, mais le nombre de places disponibles reste à préciser.

Un pont entre ingénierie et médecine

Mines Saint-Étienne n’en est pas à sa première initiative dans le domaine médical. L’école a déjà lancé plusieurs programmes novateurs :

  • Le double-diplôme pharmacien-ingénieur en 1993.
  • Le cursus médecin-ingénieur en 2008.
  • Le double-diplôme dentiste-ingénieur en 2024.

Ces projets s’appuient sur le Centre Ingénierie Santé (CIS), créé en 2004 pour développer des formations axées sur les technologies et industries de la santé.

Avec le PDIS, l’établissement entend répondre à deux enjeux majeurs : le besoin croissant d’ingénieurs spécialisés dans le domaine de la santé et l’attraction des étudiants issus de la biologie, en particulier des lycéennes, souvent sous-représentées dans les écoles d’ingénieurs.

Une formation au service des enjeux de demain

Selon Jacques Fayolle, directeur de Mines Saint-Étienne, ce programme vise à « répondre à deux problématiques majeures : le besoin d’ingénieurs dans les industries de la santé et la volonté d’orienter davantage de lycéennes vers des carrières scientifiques. »

En combinant les exigences des études de santé et des sciences de l’ingénieur, le PDIS s’inscrit dans une démarche visionnaire, ouvrant de nouvelles perspectives aux jeunes talents.

Avec ce cycle préparatoire innovant, Mines Saint-Étienne confirme son rôle de pionnier dans l’enseignement supérieur, en phase avec les défis et les attentes des secteurs d’avenir.

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