Le consultant en fusions et acquisitions intervient principalement auprès de grandes sociétés et comme son nom l’indique, il étudie les différentes possibilités concernant les fusions et acquisitions avec d’autres organisations. Il s’agit dans la grande majorité des cas de montages financiers complexes et il existe de nombreuses manières de procéder en fonction des demandes des différentes parties et des diverses formes des organisations. Il est donc nécessaire de faire des recherches approfondies sur le sujet avant de finaliser les décisions. Il est ensuite en charge d’accompagner le projet jusqu’à son accomplissement final voire plus longtemps en cas de besoin. Il s’agit d’une spécialisation passionnante et d’individus primordiaux au bon développement de nombreuses entreprises.
Quel est le profil de compétences d’un Consultant en fusions et acquisitions ?
Pour devenir consultant en fusions et acquisitions, il est nécessaire d’attester de connaissances sérieuses au niveau du droit des entreprises et d’autres branches en rapport avec la législation en vigueur pour ce type de projet. Les aspects fiscaux seront également très importants et il faut que le consultant puisse répondre aux questions sur le sujet. Il sera évidemment entouré de spécialistes de la question pour les problématiques épineuses, mais il doit être en mesure de comprendre et de faire comprendre les différentes décisions qui découlent des lois à ses clients.
Les profils qui s’épanouissent le plus facilement dans ce type de poste de consultant en fusions et acquisitions sont des profils sortant de formations master finance ou master audit et autres cursus similaires. Les logiques financières, les protocoles à suivre, les méthodes de travail et bien d’autres aspects encore font partie des notions inculquées dans ce type de formation, qu’il s’agisse de cursus en initial ou en alternance. Une expérience lors de stages ou en alternance dans la finance d’entreprise sera un vrai plus et permettra d’accélérer l’insertion dans le monde du travail.
Il n’est pas rare d’avoir à traiter avec l’étranger à ce type de poste. La maitrise parfaite de l’anglais oral et écrit est donc primordiale. Les connaissances dans d’autres langues comme l’espagnol, le russe ou encore le mandarin peuvent devenir de vrais atouts en fonction des entreprises avec lesquelles le consultant va travailler.
Les enjeux derrière une fusion ou une acquisition sont souvent grands et peuvent même devenir vitaux pour certaines entreprises. Il est important de créer un rapport de confiance entre le consultant et ses clients, tant au niveau de l’organisation qui acquiert que de celle qui se fait acquérir. Le rapport humain est extrêmement important et le consultant se doit de se montrer professionnel en toute circonstance.
Quelles sont les activités et les missions d’un Consultant en fusions et acquisitions ?
Un consultant en fusions et acquisitions travaille le plus souvent pour le compte d’un cabinet spécialisé ou pour une banque. Il peut également travailler à son compte avec un portefeuille client qu’il a lui-même développé, mais cette option est plus rare.
Pour chaque nouveau client et nouveau projet, le consultant va passer un temps considérable dans l’étude de la situation. Il apprendra à connaître au mieux l’organisation qu’il conseillera ainsi que son secteur d’activité. Il devra connaître les forces et faiblesse de la société, les avantages et inconvénients du secteur, ainsi que les opportunités et les menaces que tout cela représente. Cette phase de recherche est chronophage mais primordiale pour mener à bien sa mission et conseiller au mieux l’organisation dans ces choix futurs concernant la fusion ou l’acquisition.
En parallèle, il étudiera de nombreuses possibilités concernant différentes entités avec lesquelles il est envisageable de fusionner ou qu’il est possible d’acquérir. Le background de toutes les entités concernées est important, tant au niveau financier qu’opérationnel, mais leur santé au moment de l’acquisition est elle aussi centrale dans les problématiques à régler.
Une fois que toutes les recherches auront abouties, le consultant sera en mesure de conseiller au mieux ses clients sur la marche à suivre pour la suite. Il proposera le plus souvent différentes options correspondant aux demandes des clients, parfois avec des coûts différents, parfois avec des impacts différents sur la fiscalité et la forme de l’organisation, etc. La décision finale des décisionnaires sera donc éclairée et faite en toute connaissance de cause.
Mais son rôle ne s’arrête pas là. Il accompagnera l’organisation tout au long du processus de rachat ou de fusion, prenant soin de tout expliquer aux décisionnaires au fur et à mesure de l’avancement. Il peut jouer un rôle de vulgarisateur lorsque certains concepts sont trop pointus pour être appréhendés efficacement par des profils non-spécialistes.
Quelles sont les filières et formations pour devenir Consultant en fusions et acquisitions ?
Face à la complexité du métier aujourd’hui, il est devenu essentiel de suivre une formation de type master. Voici quelques-uns des programmes de master qui peuvent déboucher sur un emploi de consultant en fusions et acquisitions :
Quel peut-être le salaire d’un Consultant en fusions et acquisitions ?
Selon la taille de l’organisation et le niveau d’expérience, un consultant en fusions et acquisitions peut s’attendre à un salaire mensuel brut oscillant de 1700 € à 4500 €, avec une moyenne autour de 2500 €.
Quels sont les métiers connexes à un Consultant en fusions et acquisitions ?
Voici quelques métiers connexes à un consultant en fusions et acquisitions: