Écoles de commerce : ces établissements engagés écologiquement
Depuis plusieurs années, les écoles de commerce françaises accélèrent leur transition écologique. Campus repensés, pédagogies renouvelées, nouvelles offres de cours sur la RSE et le climat : les initiatives se multiplient.
Mais au-delà des annonces, comment mesurer réellement l’engagement durable de ces établissements ?
De plus en plus d’indicateurs permettent aujourd’hui d’évaluer l’engagement écologique des écoles de commerce.
Parmi eux, on retrouve la prise en compte de l’empreinte carbone des campus, l’intégration de la RSE et des enjeux climatiques dans les programmes, ou encore les initiatives concrètes menées auprès des étudiants.
Ces critères permettent d’identifier les établissements qui vont au-delà du discours pour placer l’écologie et le développement durable au cœur de leur stratégie :
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L’empreinte carbone : calculée selon les objectifs de décarbonation fixés par chaque école, complétés par des rapports d’émissions de CO2. Les établissements intégrant le Scope 3 (émissions indirectes liées aux activités) obtiennent une meilleure note.
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Les enseignements liés à la RSE et à la décarbonation : mesurés à travers la proportion de cours obligatoires sur l’éthique, la responsabilité sociétale, les enjeux climatiques, et complétés par l’évaluation des diplômés eux-mêmes.
Ces deux scores combinés permettent de classer les écoles selon leur implication réelle dans la transition écologique.
Les écoles de commerce françaises les plus engagées
En 2024, SKEMA s’impose comme la référence mondiale sur ces thématiques. L’école est numéro 1 dans le monde pour la qualité de ses enseignements liés à la décarbonation et la RSE.
Parmi les établissements régulièrement cités comme étant parmi les plus actifs dans ce domaine figurent :
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SKEMA
Des initiatives concrètes dans les business schools
Si toutes les écoles ne figurent pas en haut du classement, la dynamique est bien enclenchée. Excelia Business School a lancé des modules consacrés à l’eau et au climat, tandis que NEOMA sensibilise ses étudiants à la réduction des déchets avec l’atelier « 2 tonnes ».
Certaines écoles vont plus loin en réduisant l’impact carbone des mobilités internationales. À l’ESSEC, par exemple, les étudiants qui privilégient le train ou le vélo lors de leurs échanges dans des pays voisins reçoivent un chèque de mobilité durable de 100 €.
Des campus plus verts et plus modernes
La transition écologique se traduit aussi dans les infrastructures. NEOMA, MBS, ESSEC, ICN ou BSB investissent dans de nouveaux bâtiments répondant aux normes environnementales.
Espaces de vie repensés, campus bas carbone et matériaux durables deviennent des critères stratégiques pour attirer les étudiants et réduire l’empreinte écologique globale.
Vers une transformation durable des écoles de commerce
Si le chemin reste encore long, les écoles de commerce françaises passent désormais de la communication aux actes.
Entre classements internationaux, nouvelles pratiques pédagogiques et projets immobiliers durables, elles redéfinissent progressivement leur rôle face aux défis climatiques. Une évolution nécessaire pour former les futurs managers aux enjeux du XXIe siècle.
Découvrez le classement international des meilleures écoles de commerce à l'étranger.
