L'IFA Paris : le tremplin des jeunes créateurs

IFA Paris, « IFA » pour « International Fashion Academy », c’est tout d’abord une grande école de mode parisienne, fondée en 1982. C’est ensuite une école qui a su s’internationaliser, en s’installant en 2002 à Shangaï (Chine) puis à Istanbul (Turquie). Et enfin, c’est un établissement qui met tout en œuvre pour que ses étudiants de Bachelors, Masters et MBAs réussissent à percer dans l’univers qui les passionne : celui de la mode et du luxe.
A Paris, le 26 janvier dernier, s’est tenue la dernière journée de la Semaine de la Haute Couture Printemps/Eté 2017. Cette journée, traditionnellement réservée aux « nouveaux venus », a permis à la nouvelle génération de stylistes de faire leur entrée dans « le grand monde ». Et parmi eux, les étudiants du « Master of Arts Contemporary Fashion Design », le Master d’Arts Mode Contemporaine de l’IFA Paris.
Après quinze mois de travail créatif et de recherches artistiques, les étudiants du Master de l’IFA Paris sont ainsi passés devant un jury de professionnels, espérant être sélectionnés pour faire défiler leurs tenues sur le podium de la Semaine de Haute Couture. Et les six meilleurs étudiants ont eu l’opportunité de dévoiler leur toute première collection, composée de 11 ou 12 silhouettes, à un public de professionnels de la mode et de représentants des médias à la Maison des Métallos, qui avait accueilli deux jours plus tôt les défilés, et non les moindres, d’Iris Van Herpen et de Yuima Nakazato.
Sous les feux des projecteurs, ce sont six collections éclectiques qui ont été présentées, reflétant tendances contemporaines ou futures de la mode.
Tout d’abord, Ruonan Sun a présenté une collection inspirée de l’univers de la boxe, en satin dorée et fushia, révélatrice de la tendance « athleisure ». Surfant aussi sur la vague « sportwear », Une Vereckyte a de son côté redessiné des vêtements de sports en silhouettes faciles à porter faites de tissus innovants et techniques. Pour Gala Limon, c’est l’histoire de son pays d’origine, le Mexique, et plus particulièrement l’histoire du rôle des femmes dans la révolution mexicaine qui a inspiré la création de ses silhouettes élégamment drapées. Paola Gutierrez, quant à elle, a tenu à présenter une collection bohème type seventies ; très différente de la collection de Kitseng Lei, inspirée du streetwear et des jouets pollypockets. Enfin, Victoria Nguyen a donné un air de féerie au défilé, grâce à ses robes déconstruites et éthérées.
Ce sont ainsi six univers différents, chacun nourri de sa propre conception de l’esthétisme, qui ont clôturé la semaine de la Haute Couture.
Et pour vous faire une idée du talent de ses jeunes créateurs, le portfolio de leurs créations est là pour ça : https://www.ifaparis.com/media/photo-gallery/fashion-shows/macfd/2017 !