Les jeunes motivés par le bonheur au travail au détriment d’une meilleure rémunération

Publication le 18/10/2022 | MAJ le 19/10/2022
Les jeunes motivés par le bonheur au travail au détriment d’une meilleure rémunération

Passion, poste, progression, salaire…quel serait le moteur motivant les jeunes pour être heureux au travail ? Seuls 33 % des jeunes participants au sondage BVA Opinion pensent à la rémunération. Loin des habitudes de leurs aînés, ces enquêtés préfèrent leur propre notion de bonheur. Ils ne sont pas regardant des anciennes conditions de stabilité tels que les contrats.

Dans le cadre d’une enquête posée par l’ISC Paris, 1102 jeunes ont été interrogés. Ce panel sondé comprend 557 étudiants dans la tranche d’âge de 18 à 24 ans. La problématique posée concerne le bonheur au travail.

Il a été donc question des leviers motivants chez ces jeunes dans l’exercice d’un emploi. La tendance serait la priorisation du bien-être personnel et familial. Le salaire et les contrats stables ne constitueraient pas un avantage pour eux, quitte à changer de secteur si besoin. Pour la plupart de ces jeunes employés, les sacrifices ne sont plus à l’ordre du jour pour assurer la réussite professionnelle.

La quête du bien-être au travail prime pour les jeunes

L’épanouissement au travail constitue actuellement une source de motivation chez les jeunes salariés. Ils espèrent de leurs employeurs de leur faire bénéficier d’un meilleur cadre de vie et de bonnes conditions professionnelles. D’après les enquêtes, 9 jeunes sur 10 ont cette attente, car selon eux le bonheur au travail relève d’une grande importance. Jean-Christophe Hauguel, directeur général de l’ISC Paris explique que :

Les jeunes ont besoin de mener un combat, de voir les lignes bouger. C’est pourquoi le salaire n’est plus le seul moteur dans leur quête de la réussite

Dans cette recherche d’un environnement agréable, 50 % des jeunes enquêtés estiment que le succès ne dépend pas des longues années d’études. Pour exercer un métier et réussir sa mission, l’indispensable ne se limite pas au diplôme. Ainsi, les écoles de commerce devraient se focaliser plus sur la pédagogie innovante et non seulement sur le diplôme. C’est ce qu’a affirmé le directeur général de l’ISC Paris.

Aussi, un Meilleur master peut se résumer par une bonne base d’apprentissage théorique associée à de nouveaux concepts relatifs à l’épanouissement de l’individu.

Les jeunes prônent pour l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée

À travers un sondage réalisé par BVA Opinion pour l’ISC Paris, les jeunes priorisent leur bien-être personnel. La plupart d’entre eux (dont 43 % des étudiants et 45 % des jeunes) ne se résignent plus à des sacrifices pour une réussite professionnelle.

D’après les commentaires du directeur de cet Institut parisien, Jean-Christophe Hauguel :

Cette génération ne veut pas reproduire les habitudes de ses aînés et préfère accorder du temps pour soi et pour le travail, de façon à conserver leur motivation.

Si deux tiers des jeunes interrogés recherchent la stabilité à travers un CDI, d’autres allouent une priorité à la qualité de vie. Pour certaines personnes, à l’issue de quelque 3 à 5 années d’expérience, l’envie de changement se fait déjà ressentir. C’est le cas des 44 % des enquêtés qui souhaitent se mettre à leur propre compte en créant une entreprise. Parmi eux, figurent également ceux qui envisagent d’effectuer une conversion professionnelle.

La flexibilité fait partie des conditions revendiquées par ces salariés juvéniles en quête de bonheur et de liberté. Ces « split » horaires leur permettent de conjuguer une vie au travail et un temps pour soi ou pour sa famille.

Les Masters et MBA de l'iaelyon