Le gestionnaire de risques joue un rôle fondamental dans la sécurisation des activités d’une organisation.
Sa mission principale est d’identifier, analyser et anticiper les risques pouvant impacter l’entreprise, qu’ils soient financiers, opérationnels, juridiques ou technologiques.
Ce professionnel élabore des stratégies pour limiter ces risques, garantissant ainsi la pérennité et la conformité des activités.
Le gestionnaire de risques collabore étroitement avec les différents départements, notamment la direction financière, la conformité, la sécurité informatique et parfois les assurances, pour mettre en place des dispositifs adaptés.
Quel est le profil de compétences d’un Gestionnaire de risques ?
Un gestionnaire de risques doit posséder une solide capacité d’analyse et un esprit critique aiguisé afin d’évaluer avec précision les différentes menaces qui pèsent sur l’entreprise.
La maîtrise des outils d’évaluation des risques et des méthodologies comme l’ISO 31000 est indispensable. Il doit également avoir une bonne connaissance des cadres réglementaires et des normes sectorielles.
De plus, des compétences en communication sont essentielles pour sensibiliser et former les équipes, ainsi que pour négocier avec les partenaires externes. La rigueur, la réactivité et une forte capacité à anticiper sont des qualités clés pour réussir dans ce métier.
Quelles sont les activités et les missions d’un Gestionnaire de risques ?
Le gestionnaire de risques a des missions variées et stratégiques :
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Identification des risques : analyser les facteurs internes et externes qui peuvent menacer l’entreprise.
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Évaluation des risques : mesurer leur impact potentiel et leur probabilité d’occurrence.
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Mise en place de plans d’action : développer des stratégies de prévention, de contrôle et de gestion des crises.
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Suivi et reporting : assurer un suivi régulier des risques identifiés et informer la direction via des rapports détaillés.
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Veille réglementaire : s’assurer que l’entreprise respecte les normes en vigueur et adapte ses pratiques aux évolutions législatives.
Quelles sont les filières et formations pour devenir Gestionnaire de risques ?
Pour accéder au métier de gestionnaire de risques, il est recommandé de suivre des formations supérieures spécialisées.
Les Masters en gestion des risques, en assurance, en finance ou en management des risques sont particulièrement adaptés.
Le Master Assurance, Banque, Finance est très prisé, car il couvre les fondamentaux nécessaires à l’évaluation et la gestion des risques financiers et opérationnels.
Par ailleurs, un Master en gestion des risques d’entreprise ou un diplôme en compliance peuvent aussi ouvrir la voie à ce métier.
Une bonne maîtrise des outils informatiques dédiés à la gestion des risques, ainsi que des certifications professionnelles (comme le FRM - Financial Risk Manager), sont souvent valorisées pour renforcer l’expertise et faciliter l’accès à des postes à responsabilités.
Quel peut-être le salaire d’un Gestionnaire de risques ?
Le salaire d’un gestionnaire de risques varie en fonction de l’expérience, du secteur d’activité et de la taille de l’entreprise.
En début de carrière, un gestionnaire de risques peut espérer un salaire brut annuel compris entre 35 000 € et 45 000 €.
Avec plusieurs années d’expérience et selon la complexité des missions, ce salaire peut rapidement évoluer et atteindre entre 60 000 € et 80 000 € voire plus dans les grandes entreprises ou les secteurs très réglementés comme la finance ou l’énergie.
Quels sont les métiers connexes à un Gestionnaire de risques ?
Voici les métiers les plus recherchés proches du gestionnaire de risques, que vous pouvez retrouver :
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Risk manager : responsable de la prévention et de la maîtrise globale des risques.
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Juriste en assurance : spécialiste des aspects juridiques des contrats et sinistres.
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Chargé de conformité : veille au respect des normes et réglementations.
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Responsable de la sécurité des systèmes d'information (RSSI) : garantit la sécurité informatique des données.
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Gestionnaire de sinistres : traite les déclarations et l’indemnisation.